La forêt paraissait différente tandis que Camille rebroussait chemin. L’air portait une charge indice, comme par exemple si l’échange qu’elle venait de vivre de la formes avait mentionné l’espace lui-même. Chaque pas qu’elle posait sur le sol lui semblait plus endurant, plus aligné avec ce que Lauriana voyance attendait d’elle. Elle ne savait toujours pas où cela allait la suggestionner, mais elle avait la croyance que le voyage ne faisait que entamer. Le murmure du vent caressait les feuillages, résonnant en elle de façon identique à un langage qu’elle commençait à sentir. Lauriana voyance parlait en planètes, en éprouvés beaux qui ne pouvaient représenter interprétés qu’avec le cœur plutôt qu’avec l’esprit. La pics qu’elle avait eue, ce temple en ruines, cette mer d’encre, ce cercle de pierres… Tout cela n’était pas qu’un achèvement. C’était une information, une critère sur ce qui l’attendait. En sortant du sous-bois, le village apparut au loin, baigné par la clarté du matin. Pourtant, elle ne se sentait plus à la fois avec le calme apparente de ces lieux. Lauriana voyance lui avait accessible une porte invisible, et à présent, elle portait en elle une conscience qu’elle ne pouvait plus ignorer. En arpatant les rues pavées, Camille sentit l'attention des villageois évoluer sur elle. Certains la saluaient d’un message de bouille, d’autres détournaient les yeux sans peine, tels que si quelque chose en elle les mettait mélancolie à l’aise. Lauriana voyance ne se manifestait pas de manière évidente aux yeux de tous, mais ce qui étaient sensibles aux emprises pouvaient déceler un essor délicat. Lorsqu’elle franchit la porte de sa domicile, une sensation étrange l’envahit. Comme si elle pénétrait dans un endroit qui n’était plus entièrement sien. Tout était à place, cependant l’air paraissait plus lourd, plus chargé d’une attente silencieuse. Sur la table, le livre familial qu’elle avait trouvé à la correspondance semblait l’attendre. 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